Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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20.05 - Snakedance - Part 1
Snakedance (1)
Tegan steers the TARDIS to the planet Manussa, without meaning to - but why? And is it a coincidence that the planet is about to celebrate the 500th anniversary of the expulsion of the insidious Mara?
Diffusion originale : 18 janvier 1983
Diffusion française :
18 janvier 1983
Réalisat.eur.rice.s :
Fiona Cumming
Scénariste.s :
Chris Bailey
Guest.s :
Colette O'Neil
,
George Ballantine
,
Hilary Sesta
,
John Carson
,
Martin Clunes
,
Preston Lockwood
De tous les ennemis de la série, je n’aurais jamais parié sur la Mara comme retour. Et c’est pourtant un très bon choix, pour une fois qu’il s’agit d’un ennemi issu d’un épisode assez abstrait et minimaliste.
Libéré de la nécessité d’exposition assez plombante que subissait l’épisode Kinda et sa colonie dans un dôme au milieu d’une jungle, Snakedance entre directement dans le vif du sujet avec une introduction très convaincante dans l’ensemble. C’est toujours écrit par le même scénariste, Christopher Bailey, spécialiste du folklore et de l’histoire bouddhiste, et tant mieux car on aurait pu croire qu’un séquel trahirait l’esprit d’origine.
On retrouve donc un univers assez onirique, à base d’hypnose et d’entité issue du subconscient de Tegan qui cherche à prendre le pas sur elle et à la posséder. Le cliffhanger où la Mara réussit à contrôler Tegan fait assez froid dans le dos, par la nouvelle voix plus rauque, le changement de jeu d’actrice de Janet Fielding et l’éclairage qui transcrit un malaise très présent : c’est tout de même très réussi.
L’épisode globalement d’ailleurs est très joliment filmé pour du 100% studio. Avoir rappelé Fionna Cumming, réalisatrice du très psychédélique Castrovalva, est un très bon move de la part de la production.
Il y a aussi cette très belle idée, je trouve, de rencontrer à nouveau le Mara 500 ans plus tard, dans une civilisation qui a évolué et où il existe désormais des historiens de cette époque, de la religion des Kinda et de la “Sumaran era”. Il y a tout un propos du fait de croire ou non en d’anciennes légendes et du retour du Serpent, qui renvoie au fait que la série aussi effectué un retour vers une époque que beaucoup ont oublié ou n’ont jamais connu. Dans une saison anniversaire, c'est super frappant.
Il y a donc tout un petit discours qui nous ramène au lore de la série et à la “légende” que constitue souvent le passé du Docteur, de ses anciens visages que beaucoup n’ont jamais vu aux histoires oubliées et transformées dans l’esprit du fan. Il faut avouer que c’est assez dingue qu’on soit autant obnubilé par une série dont je pense 99% des fans n’a jamais vu en intégralité, moi le premier.
Cette introduction n’est pas non plus transcendante, malgré sa bonne ambiance l’écriture est simplement correcte pour le moment, avec ses personnages nobles assez plats pour le moment et un Docteur toujours pas autant dévoué que je l’aimerais (“Oh zut, on a perdu Tegan. Bon, il devrait ne rien lui arriver”). Mais les qualités visuelles et thématiques suffisent à en faire un bon épisode.